In partenza
di nuovo per l’Africa penso a chi non può.
Non può
viaggiare, non può partire, non può accedere a un visto. Grazie a politiche ottuse, che vogliono controllare i movimenti di
popoli che non abbiamo mai smesso di trattare come merci e oggetti. Penso a chi
non può sperare. Non può cambiare.
Noi
fortunati, invece sì. Possiamo andare e venire. E fare un po’ quel che ci pare
nei Paesi africani. Turismo, business, soldi, o solo fare all’amore.
Saluto
questa parte di mondo fortunato, ma che si sta auto distruggendo trascinandosi
anche tutto il resto, con questo brano di Tiken Jak Fakoly, artista
reggae ivoriano. Un brano del 2007, sempre più attuale.
Un grido
di denuncia. Verso chi ha inventato lasciapassare e passaporti a suo
esclusivo vantaggio per sottomettere popoli e parti del mondo. Farli sentire
inferiori, farli morire nel deserto o nel Mediterraneo. Verso chi vuole
togliere dignità e diritti a chi i nostri diritti, le nostre leggi li subisce.
“Aprite le
frontiere”, “Aprite i porti“.
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Vous venez
chaque année
L’été comme l’hiver
Et nous on vous reçoit
Toujours les bras ouverts
Vous êtes ici chez vous
Après tout peu importe
On veut partir alors ouvrez nous la porte
L’été comme l’hiver
Et nous on vous reçoit
Toujours les bras ouverts
Vous êtes ici chez vous
Après tout peu importe
On veut partir alors ouvrez nous la porte
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Du Détroit
de Gibraltar
Nous sommes des milliers
A vouloir comme vous
venir sans rendez-vous
Nous voulons voyager
Et aussi travailler
Mais nous on vous a pas refusé le visa
Nous sommes des milliers
A vouloir comme vous
venir sans rendez-vous
Nous voulons voyager
Et aussi travailler
Mais nous on vous a pas refusé le visa
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Nous aussi
on veut connaître la chance d’étudier
La chance de voir nos rêves se réaliser
Avoir un beau métier
Pouvoir voyager
Connaître ce que vous appelez « liberté »
On veut que nos familles ne manquent plus de rien
On veut avoir cette vie où l’on mange à sa faim
On veut quitter cette misère quotidienne pour de bon
On veut partir d’ici car nous sommes tous en train de péter les plombs
La chance de voir nos rêves se réaliser
Avoir un beau métier
Pouvoir voyager
Connaître ce que vous appelez « liberté »
On veut que nos familles ne manquent plus de rien
On veut avoir cette vie où l’on mange à sa faim
On veut quitter cette misère quotidienne pour de bon
On veut partir d’ici car nous sommes tous en train de péter les plombs
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Y a plus une
goutte d’eau
Pour remplir notre seau
Ni même une goutte de pluie
Tout au fond du puis
Quand le ventre est vide
Sur le chemin de l’école
Un beau jour il décide
De prendre son envol, nan nan nan nan …
Pour remplir notre seau
Ni même une goutte de pluie
Tout au fond du puis
Quand le ventre est vide
Sur le chemin de l’école
Un beau jour il décide
De prendre son envol, nan nan nan nan …
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Ouvrez la
porte
Ici on étouffe
On est plein à vouloir du rêve occidental
Ouvrez la porte
Ici la jeunesse s’essouffle
Ne vois tu pas que pour nous c’est vital
Ici on étouffe
On est plein à vouloir du rêve occidental
Ouvrez la porte
Ici la jeunesse s’essouffle
Ne vois tu pas que pour nous c’est vital
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Vous avez
pris nos plages
Et leur sable doré
Mis l’animal en cage
Abattu nos forêts
Qu’est ce qu’il nous reste
Quand on a les mains vides
On se prépare au voyage
Et on se jette dans le vide
Et leur sable doré
Mis l’animal en cage
Abattu nos forêts
Qu’est ce qu’il nous reste
Quand on a les mains vides
On se prépare au voyage
Et on se jette dans le vide
Ouvrez les
frontières, ouvrez les frontières
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières
Laissez nous passer…
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